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Justice et Théâtre : avec l’Association Quatre Chemins et Avocats Sans Frontières Canada

09 sept. 2021

Le milieu carcéral en Haïti n’est que l’enfer, témoignent d'anciens prisonniers.

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Justice et Théâtre : avec l’Association Quatre Chemins et Avocats Sans Frontières Canada Le milieu carcéral en Haïti n’est que l’enfer en témoignent les personnes sortant de la prison. De l’arrestation arbitraire à la détention préventive prolongée, sans oublier les mauvais traitements, les détenus ont leurs lots de calvaires. Cette expérience laisse des traces encore plus douloureuses après la libération. Surtout pour les femmes, dans le processus de réintégration dans la société. Pour leur venir en aide, l’Association Quatre Chemins en partenariat avec Avocats Sans Frontières Canada propose ‘’Prizon pa ta dwe Lanfè’’ un projet de réinsertion sociale par le théâtre et la danse. Haïti sombre depuis quelques temps dans un chaos et l’avenir devient de plus en plus incertain. Touchées, toutes les couches sociales sont en attente d’une réponse, d’une lueur d’espoir. Cela devient plus compliqué pour les femmes ex-détenues. Car, souvent rejetées et discriminées, la société elle-même leur bloque dans le processus de réintégration. Ce partenariat entre l’Association Quatre Chemins et Avocats Sans Frontières Canada (ASFC) prend vie en plein milieu de cette urgence. « Nous sommes tellement heureux de cette collaboration avec ASFC sur le traitement si lamentable des détenus dans nos prisons. Haïti est l’un des pays qui comptent les centres carcéraux des plus lamentables. Et nous savons depuis longtemps qu’ils travaillaient dans ce domaine qui est cher à nous. C’est un vrai plaisir de pouvoir mettre sur pied ce projet d’intégrer le théâtre et la danse dans le processus d’humanisation des condamnés » nous dit le directeur artistique de Quatre Chemins, Guy Régis Junior. Contrairement à ce que pensent les gens sortant des cellules, il y a une vie après la prison. « Être en prison ce n’est pas fini pour autant. L’enfermement punit mais aussi pourrait servir de lieu de redressement et/ou de correction. Ce qui est loin d’être le cas en Haïti et dans d’autres pays dans le monde » poursuit l’auteur de « Moi, fardeau inhérent ». Dans les cellules, les détenues sont entassées comme des sardines. À en croire un classement du World Prison Breaf publié en 2018, Haïti occupe la première place, sur 205, comme le pays ayant le système pénitentiaire le plus surpeuplé au monde. Au cours de cette entrevue exclusive accordée à Le Nouvelliste, Guy Régis nous livre sa vision sur l’enfermement. « Ma vision est que nous, humains, n’avons pas encore trouvé la meilleure façon de corriger nos tares. Certains pays arrivent mieux que d’autres à réussir ou à gérer ceux qui commettent les pires crimes. D’autres n’y arrivent pas. C’est très lié aux modes de sociétés, à nos histoires très différentes les unes des autres ». « Ici on rentre en prison, purge des peines sans même passer devant un juge. Et cela concerne tout un chacun. Puisque c’est le modèle que nous choisissons pour réguler notre société. Nous proposons de créer avec des danseurs, des performeurs, des créations qui questionnent cet état de fait » explique-t-il. En effet, la compagnie Hors-Temps sous la direction de Hugh O. Gélin et Schneiderson René, aura à animer des ateliers de théâtre avec les femmes, afin d’aboutir à un spectacle qui doit tourner à Port-au-Prince et Ouanaminthe. Pendant la durée du projet (5 mois), les bénéficiaires auront droit à des séances de formation sur le droit et autres accompagnements. « Prizon pa ta dwe Lanfè » s’inscrit dans le cadre du programme « Théâtre Citoyen » de l’Association 4 Chemins joint au projet « Accès à la justice et lutte contre l’impunité en Haïti », mis en œuvre par Avocats Sans Frontières Canada avec l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada. Pour reprendre les propos de Guy Régis Jr « nos prisons ne doivent pas être l’enfer. Ce sont des institutions publiques à part entière ». Michaël FORMILUS michaelformilus@gmail.com

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